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Micr'Ouvert… Khardiata Pouye sur la sélection de son film documentaire au Fespaco 2013
"C'est franchement un honneur, une grande fierté"
critique
rédigé par Mame Woury Thioubou
publié le 20/01/2013
Khardiata Pouye, réalisatrice
Khardiata Pouye, réalisatrice
Mame Woury Thioubou (Africiné)
Mame Woury Thioubou (Africiné)
"Cette couleur qui me dérange"
"Cette couleur qui me dérange"
Fespaco 2013
Fespaco 2013
Alain Gomis, réalisateur
Alain Gomis, réalisateur
Moussa Touré, réalisateur
Moussa Touré, réalisateur
Khardiata Pouye, réalisatrice
Khardiata Pouye, réalisatrice

Cette année, le Sénégal peut bien espérer marquer de son empreinte le grand rendez-vous des cinéastes africains en terre burkinabèe [23 février-02 mars 2013, Ouagadougou, NLDR]. A côté des grands noms du cinéma sélectionnés dans l'une ou l'autre des catégories, figurent également de jeunes espoirs.
Khardiata Pouye est l'une de ces jeunes pousses. Avec son court métrage documen­tai­re Cette couleur qui me dérange, elle se prépare à son baptême du feu.

Votre film documentaire Cette couleur qui me dérange vient d'être sélectionné au Fespaco. Comment avez-vous accueilli cette nouvelle ?

D'abord, il faut préciser que je ne suis pas dans la sélection officielle mais, dans la section Hors compétition. C'est franchement un honneur. Parce que pour une première participation, c'est la première fois que je dépose un film, que je sois sélectionnée, c'est tout un honneur. Et je me dis que c'est une ouverture vers le cinéma.
Parce que comme on dit, le Fespaco, c'est comme la Coupe d'Afrique des Nations (Can) des cinéastes africains. Donc si on est sélectionné là-bas, on peut espérer qu'on est un peu considéré comme un réalisateur. C'est vraiment une grande fierté pour moi.

Vous avez des attentes par rapport à votre participation ?

Oui. Mais plus par rapport aux rencontres que je pourrais faire là-bas, les contacts que je vais nouer et l'opportunité de faire voir mon film à un plus large public.

Est-ce que le ministère va vous soutenir ?

Pour l'instant non ! Je ne suis pas allée vers eux et ils ne sont pas non plus venus vers moi. Il n'y a donc pas eu de contact entre nous.

Cette année, beaucoup de films sénégalais sont sélectionnés pour Ouagadougou. C'est peut-être le début d'une nouvelle ère pour le cinéma sénégalais ?



Oui. Franchement je peux dire que c'est un peu une renaissance du film sénégalais. Il y a quelques années, on avait eu un film qui était en lice pour l'Etalon de Yennenga. Et cette année, on a deux longs métrages qui sont des films très prometteurs. Surtout celui de Alain Gomis Tey qui a eu 8 prix à travers le monde. Celui de Moussa Touré aussi. Là, on est en train de redorer le blason du film sénégalais. En tout cas je leur dis : bon vent !



Rappelez-nous un peu de quoi parle votre film ?

Mon film traite du fléau de la dépigmentation au Sénégal. C'est un court métrage documentaire de 26 minutes qui aborde la pratique, comment les bonnes dames s'y adonnent et tout.

Mame Woury Thioub
mamewoury(@)lequotidien.sn

Article paru dans LE QUOTIDIEN (Dakar), du mercredi 16 janvier 2013, sur www.lequotidien.sn.

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