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Critique cinématographique au Sénégal : les professionnels des médias s'arment
Atelier d'initiation à la critique cinématographique, Dakar 2014.
critique
rédigé par Mohamed Dagnoko
publié le 28/05/2014
Ouverture de l'atelier : le Directeur de l'Aula Cervantès, Ignaco Garrido (1er Secrétaire de l'Ambassade d'Espagne), Mane Cisneros (Directrice du Festival de Cordoue), Hugues Diaz (Directeur de la Cinématographie Nationale), Fatou Kiné Sène (Secrétaire Générale de l'Association Sénégalaise de la Critique) et Thierno Dia (Facilitateur d'Africiné).
Ouverture de l'atelier : le Directeur de l'Aula Cervantès, Ignaco Garrido (1er Secrétaire de l'Ambassade d'Espagne), Mane Cisneros (Directrice du Festival de Cordoue), Hugues Diaz (Directeur de la Cinématographie Nationale), Fatou Kiné Sène (Secrétaire Générale de l'Association Sénégalaise de la Critique) et Thierno Dia (Facilitateur d'Africiné).
Mohamed Dagnoko (Africiné)
Mohamed Dagnoko (Africiné)

Donner plus de lucidité au cinéma pour sa compréhension par le grand public. C'est l'objectif de l'atelier d'introduction à la critique cinématographique qui a débuté ce matin à la fondation Aula Cervantes de Dakar.
Parti pour durer toute une semaine, cet atelier qui regroupe une vingtaine de professionnels des médias et des hommes de culture a été initié l'ambassade de l'Espagne au Sénégal à travers la fondation Aula Cervantes, en partenariat avec l'Association Sénégalaise de le Critique Cinématographique (ASCC).

Permettre la connexion entre les films et le public justifie cet atelier qui va améliorer la critique dans les médias, selon Ignacio Garrido, conseiller culturel à l'ambassade de l'Espagne au Sénégal. Initiatrice du festival cinématographique de Cordoue en Espagne, Mane Cisneros se dit satisfaite de l'importance que revêt ce festival au près des quelques 13 000 participants. La critique sur le cinéma africain à l'habitude d'être fait par des voix étrangères. Une donne, qui doit changer, estime Mane Cisneros. C'est ce qui explique cet atelier qui verra émerger des critiques qui pourront parler des œuvres africains vues par des Africains.

Cet atelier est d'autant plus important, que le cinéma Sénégalais est en chantier, a souligné Hugues Diaz, Directeur de la cinématographie du Sénégal. Aux participants, il a fait miroiter la possibilité d'une prochaine embauche au sein du prochain magazine de la direction de la cinématographie dénommé "Senciné". Lequel magazine traitera de l'actualité cinématographique au Sénégal et dans le monde. Au delà, il y a des émissions qui sont organisées au niveau des télévisions et stations radios qui ont fortement besoin de l'œil de connaisseurs, a-t-il souligné.
Selon le président de la Fédération Africaine de la Critique Cinématographique (FACC) Baba Diop, non moins formateur "tout film qu'on n'a pas commenté ou sur lequel rien n'a été écrit, n'existe pas".
S'adressant aux journalistes et hommes de culture, il dira que la critique permet d'ouvrir les horizons et de lire les films via leurs cultures, leurs perceptions etc.
Il a rappelé au passage ce que doit être le travail du critique "Le travail du critique n'est pas seulement de donner son point de vue, mais aussi de donner la parole aux auteurs des films."

Et pour donner une place de choix à la critique dans les médias sénégalais, l'Association Sénégalaise de la Critique Cinématographique (ASCC), relancée en 2007, s'évertue, d'après Fatou Kiné Sène, secrétaire générale de l'association, à ancrer la critique dans les rédactions. Cette association fait partie de la Fédération Africaine de la Critique Cinématographique (FACC) qui existe depuis 2004 et est représentée dans 32 pays.
Cette formation va alterner les séances théoriques et pratiques.

Mohamed DAGNOKO

Article paru sur aDakar.com, le mardi 27 mai 2014.

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