La sélection officielle de la 71e édition du Festival de Cannes compte de nombreux réalisateurs originaires du continent africain. De même, de nombreux récits qui concourent pour la palme d'Or font allusion à l'Afrique et à sa diaspora. Outre leurs liens avec l'Afrique, la qualité de ces œuvres est remarquable. Ils ont déjà été distingués par plusieurs prix.
Le prix de la critique internationale (Fipresci) a été décerné à Buh-Ning (Burning) du Sud-coréen Lee Chang-Dong, le prix du jury œcuménique est revenu au film de la Libanaise Nadine Labaki, Capharnaüm, et une mention spéciale de ce même jury attribué à BlacKkKlansman de l'Américain Spike Lee. Ces trois films, qui ont fait sensation sur la Croisette et qui sont en bonne place pour la palme d'Or, ont également la particularité d'évoquer le continent africain, déjà bien représenté dans cette sélection officielle 2018, à travers sa diaspora (BlacKkKlansman), la question de l'émigration et ses conséquences pour les Africains (Capharnaüm) et la façon dont les traditions du continent peuvent inspirer ailleurs dans le monde (Buh-Ning).
Falila Gbadamassi