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Le FIFDA fait un détour à Djibouti :
rencontre autour de Dhalinyaro de Lula Ali Ismail
critique
rédigé par Michel Amarger
publié le 19/09/2019
Alexandra Ramniceanu, productrice, scénariste et consultante française en écriture.
Alexandra Ramniceanu, productrice, scénariste et consultante française en écriture.
Michel Amarger est rédacteur à Africiné Magazine
Michel Amarger est rédacteur à Africiné Magazine
FIFDA 2019
FIFDA 2019
Lula Ali Ismail, réalisateur et productrice djiboutienne.
Lula Ali Ismail, réalisateur et productrice djiboutienne.
Lula Ali Ismail, en tournage
Lula Ali Ismail, en tournage


Le 9ème Festival International de Films de la Diaspora Africaine s'est tenu à Paris, du 6 au 8 septembre 2019. Un programme ciblé de 9 nouveautés offrait un voyage représentant 11 pays où la diaspora est active. Parmi eux, Djibouti apparaît sur la carte du cinéma grâce au premier long-métrage du pays, Dhalinyaro de Lula Ali Ismail.
Il s'agit d'ouvrir "une réflexion sur le vécu des personnes d'Afrique et d'origine africaine dans le monde", selon Diarah N'Daw-Spech qui anime le FIFDA (*) avec Reinaldo Barroso-Spech. C'est chose faite avec la projection de Dhalinyaro qui marque une collaboration inédite entre des producteurs français et des énergies de Djibouti. (**)
Alexandra Ramniceanu, représentant la production française, est venue dialoguer avec le public en présence de ses collègues et des techniciens français. Elle est aussi la coscénariste de Dhalinyaro avec Lula Ali Ismail et elle revient pour nous, sur la création du film.

- Comment vous avez-vous été impliquée dans ce film ?

Alexandra Ramniceanu : J'ai été recrutée par Gilles Sandoz, le producteur d'origine du film, pour réécrire le scénario. C'est comme ça que j'ai rencontré Lula Ali Ismail. A l'époque, je vivais à New York et ça a été particulier puisqu'elle était entre Paris et Djibouti. On se parlait par Skype, c'était une rencontre magique. Elle avait une manière d'exprimer ce qu'elle voulait dans le film, et j'arrivais à le recevoir et le traduire en scénario. On était en décalage horaire, je lui envoyais des mails la nuit, elle lisait le matin, on se retrouvait en début d'après-midi. Elle me disait : je peux te montrer mes notes, tu as écris exactement la scène que je voulais. On ne s'était jamais rencontrées, je n'avais jamais mis les pieds à Djibouti. Je connais assez mal sa culture mais parce que son histoire est universelle, on était connectées et on a réussi à écrire quelque chose qui lui ressemble.

- Pourquoi fallait-il réécrire le scénario ?
A. R. : Le producteur et elle n'étaient pas très contents de la première version. Un scénariste avait été engagé et ce n'était pas très profond. Les personnages n'étaient pas suffisamment développés, ça manquait d'ampleur. Pour moi, ça manquait aussi d'un point de vue féminin.

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Vu par Michel AMARGER
(Afrimages / Médias France)

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