AFRICINE .org
Le leader mondial (cinémas africains & diaspora)
Actuellement recensés
24 935 films, 2 562 textes
Ajoutez vos infos
When We Are Born, de Tamer Ezzat
El Gouna Film Festival 2019
critique
rédigé par Djia Mambu
publié le 09/10/2019
Djia Mambu est rédactrice à Africiné Magazine
Djia Mambu est rédactrice à Africiné Magazine
Tamer Ezzat, réalisateur égyptien.
Tamer Ezzat, réalisateur égyptien.
Scène du film
Scène du film
Affiche El Gouna 2019
Affiche El Gouna 2019
Scène du film
Scène du film
Le tournage du film
Le tournage du film
When We Are Born, poster arabe
When We Are Born, poster arabe
Tamer Ezzat, réalisateur
Tamer Ezzat, réalisateur
Africiné Magazine, the World Leader (Africa & Diaspora Films)
Africiné Magazine, the World Leader (Africa & Diaspora Films)

En première mondiale au festival international du Film El Gouna (3ème édition, 19-27 septembre 2019), le long métrage fiction du réalisateur égyptien Tamer Ezzat (Tahrir 2011: The Good, the Bad and the Politician, The Ring Road) ramène le cinéma aux thématiques très classiques telles que la relation entre musulmans et chrétiens par exemple. Bien que ces préoccupations traversent les différentes classes sociales, sont-elles encore celles des Égyptiens aujourd'hui à l'ère post-révolutionnaire?


En charge de sa famille, Amin est un coach sportif qui entraîne les clients gratuitement en attendant de trouver un emploi rémunéré pour emménager avec sa femme dans un appartement convenable.
Seconde fille d'une famille de classe moyenne chrétienne, Farah fait la rencontre d'un jeune entrepreneur musulman qui lui fait très vite part de ses plans de vie avec elle.
Enfin, Ahmad est un jeune musicien qui rêve de faire une tournée internationale mais dont le père à la tête d'une entreprise de céramique prépondérante s'oppose au projet souhaitant que son fils prenne la relève des opérations.






Si When We Are Born met en scène des situations classiques, voire déjà vues maintes et maintes fois : déséquilibre des classes sociales, conflit religieux et générationnel, le développement que prend chaque personnage face à son histoire n'est pas sans intérêt. Malgré les démonstrations et les évènements post Révolution dont le développement des mœurs est toujours en cours dans la société égyptienne, l'auteur nous montre qu'apparemment ces récits dominent encore les sociétés.

Ce projet de film datant de 2007 et qu'il a peiné à mettre sur pied semble finalement avoir abouti après les moments de tourment liés à la révolution, les nouveaux défis ayant atteint un autre agenda. Le statut des femmes par exemple demeure figé : Farah, chrétienne, tombe amoureuse d'un musulman qui veut l'emmener à l'étranger pour s'unir au loin des pressions familles et religieuses. Un tel scénario aurait-il pu être envisagé si Farah était la musulmane, prête à suivre un chrétien par amour ? Envisagé peut-être, mais pas encore réalisé à ce jour.

Djia Mambu
El Gouna, Septembre 2019

Films liés
Artistes liés
Structures liées
événements liés