AFRICINE .org
Le leader mondial (cinémas africains & diaspora)
Actuellement recensés
24 926 films, 2 562 textes
Ajoutez vos infos
Rencontre avec Ismaël El Iraki, cinéaste marocain, auteur de Burning Casablanca (Zanka Contact)
Dist: UFO Distribution (France)
critique
rédigé par Michel Amarger
publié le 05/11/2021
Ismaël El Iraki, réalisateur marocain
Ismaël El Iraki, réalisateur marocain
Michel Amarger est rédacteur à Africiné Magazine
Michel Amarger est rédacteur à Africiné Magazine
Affiche française
Affiche française
Affiche internationale
Affiche internationale

La sortie dans les salles françaises de Burning Casablanca de Ismaël El Iraki, le 3 novembre 2021, permet de se brancher sur la fougue et l'énergie agitées par les nouveaux cinéastes marocains. Ismaël El Iraki passe au long-métrage en célébrant le rock, les contrastes de Casablanca, les pulsions avec le lyrisme visuel développé dans ses précédents films courts.
Burning Casablanca est la romance improbable entre Larsen (Ahmed Hammou), ex-chanteur et musicien toxicomane en galère, et Rajae (Khansa Batma), prostituée offensive dans Casablanca. Ils se cognent, se cherchent, s'accrochent alors qu'un mac veille (Saïd Bey / Saïd Bay), qu'un flic ripoux rôde, que les coups tordus jaillissent.
Burning Casablanca s'embrase au son de la musique, des rêves, des hallucinations qui hantent Ismaël El Iraki, projetés en Cinémascope via une fiction tournée en pellicule, émaillée d'accessoires vintage ou new look. Une histoire pour enflammer les spectateurs avec un double titre : Burning Casablanca en France, et Zanka Contact dans le monde.

- Pourquoi le film sort-il en France avec un autre titre que le titre original ?
C'est une décision de distribution quand ça se passe comme ça. Ce n'est jamais la décision du réalisateur évidemment. En ce moment, c'est extrêmement difficile de sortir un film parce qu'il y a une censure par la masse. Il y en a beaucoup trop qui sortent. Dans les 20 à 25 films qui sortent par semaine, il ne subsiste que les trois ou quatre dont on parle. Donc c'était une demande de mon distributeur à laquelle j'ai mis un peu de temps à dire oui. Le titre dans le film quand vous rentrez dans la salle reste Zanka Contact parce que c'est tissé dans l'histoire. Mon distributeur est assez unique parce que ce sont presque des artistes qui le composent, ils ont vraiment à cœur le bien du film. Ce sont des gens en qui j'ai une totale confiance donc au bout d'un moment, je me suis décidé à leur laisser les mains libres pour qu'ils puissent travailler le film, pour que ça puisse marcher un peu… Le distributeur m'a demandé de trouver un titre qui soit plus parlant pour les spectateurs français, par exemple qui dise où ça se passe, et que ça donne un peu plus l'esprit du film. Donc un titre avec Casablanca, et j'ai choisi : Burning Casablanca.

- Le film garde-t-il son titre originel pour la sortie dans les pays du Maghreb ?
Oui, partout ailleurs, il garde son titre original. Ca a posé un problème juste en France. Zanka Contact c'est un oxymore anglais arabe. Il est perçu comme tel dans tous les autres pays mais pas en France parce qu'on le lit en français. Donc les gens ne prennent pas du tout le titre de la même façon.

- Alors si on parle du film, on en parle avec son titre original, Zanka Contact ?
Oui


LIRE L'INTÉGRALITÉ DE L'ARTICLE :
http://afrimages.net/entretien-de-michel-amarger-avec-ismael-el-iraki-auteur-de-burning-casablanca-zanka-contact/

par Michel AMARGER
(Afrimages / Médias France)

Films liés
Artistes liés
Structures liées
événements liés