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JCC, un festival à l'aura grandissante
Journées Cinématographiques de Carthage 2021
critique
rédigé par Georges Nzuzi
publié le 23/11/2021
Georges Nzuzi est rédacteur à Africiné Magazine
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FEATHERS, Tanit d'Or 2021
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ARGU, Prix Paulin Vieyra de la Critique Africaine 2021 et Prix FIPRESCI de la Critique Internationale
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LA FEMME DU FOSSOYEUR, Tanit du Meilleur Acteur pour Omar Abdi
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AL BARONY, de Osama Rezq, Libye
AL BARONY, de Osama Rezq, Libye

Les JCC ont eu lieu du 30 octobre au 6 novembre 2021 à Tunis. Cette 32è édition a offert au monde entier l'image éclatante et rayonnante d'une rencontre célébrant les cinémas du monde arabo-berbère et d'Afrique Noire.

Lingui (les liens sacrés), le long-métrage de Mahamat-Saleh Haroun est le film d'ouverture de ce festival. La cérémonie a eu lieu à la Cité de la Culture. Le lendemain, 31 octobre, s'est tenue la première séance de projection dans la section Visions Libye, dans la salle de cinéma de l'hôtel Africa, avec le film Al Barony du réalisateur Osama Rezq, un long-métrage de 147 mn.
La plupart des films en compétition ont émerveillé le public par la qualité de l'image, le jeu, la thématique et l'esthétique des productions. Des longs-métrages se sont démarqués par leur originalité, au point d'attirer l'attention des Jurys et s'offrir un prix après l'appréciation de ceux-ci. A l'instar des films : Argu de Omar Belkacemi (Algérie), Feathers d'Omar El Zohairy (Egypte, 112 minutes), Amira de Mohamed Diab (Égypte), Insurrection de Jilani Saadi (Tunisie), Papillon d'or d'Abdelhamid Bouchnak (Tunisie). Dans le palmarès, signalons deux courts-métrages : Life on The Horn de Mo Harawe (Somalie, 25 minutes), Au pays de l'oncle Salem de Slim Belhiba (Tunisie, 14 minutes)... La beauté, la poésie, le drame et lyrisme, dans le cas d'espèce, caractérisent tant les fictions que pour les documentaires courts ou longs.

Ces œuvres cinématographiques ont permis aux invités et cinéphiles de vivre un important temps de projection de ces films sélectionnés dans les salles : Cité de la culture (Théâtre de l'Opéra, Théâtre des régions), ABC, le 4ème Art, Colisée, Le Rio, Africa, le Palace, IFT, Drive in, Le Parnasse, Le Mondial, Alhambra Zéphyr, Mad'ART, L'Agora, Amilcar, Pathé Tunis (salle n°2), Ciné Jamil.

Il est à noter la parfaite harmonie entre les différentes commissions de ce comité d'organisation de ces JCC : une parfaite symbiose, dans un esprit de professionnalisme. La belle facture de la cérémonie de clôture le montre à merveille. Ce 6 novembre, la montée des marches a constitué des moments forts d'un festival qui continue de séduire à travers le monde. Sur le tapis rouge se sont croisés la plupart de ceux qui font ces cinémas africains : les lauréats des Tanits en plus des prix spéciaux, les stars de cinéma, photographes professionnels, journalistes, critiques de cinéma, écrivains, producteurs, chercheurs, etc. Les festivaliers, comme d'habitude, ont sacrifié à l'habituelle tradition de commentaires, d'analyse, de critique des films vus autour d'un bon repas et/ou d'un verre.

Georges NZUZI SALAMBIAKU (ACCC-RDC)

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