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Au Togo, la 2ème édition de la Fête du cinéma francophone à Kara et Lomé
critique
rédigé par Charles Ayetan
publié le 17/04/2022
Charles Ayetan, rédacteur à Africiné Magazine
Charles Ayetan, rédacteur à Africiné Magazine
La cérémonie de lancement, le 07 mars 2022, Lomé
La cérémonie de lancement, le 07 mars 2022, Lomé
Mme Hoang Mai Tran, Représentante pour l'Afrique de l'Ouest de la Francophonie (OIF)
Mme Hoang Mai Tran, Représentante pour l'Afrique de l'Ouest de la Francophonie (OIF)
Dr Kossi Lamadokou, Ministre de la Culture et du Tourisme (Togo)
Dr Kossi Lamadokou, Ministre de la Culture et du Tourisme (Togo)

La deuxième édition de la Fête du cinéma francophone se déroule du 18 au 26 mars 2022 à Kara et à Lomé, au Togo. Lancé le 7 mars, cet événement cinématographique réunit des professionnels du cinéma et le public cinéphile. Le programme de formations, de rencontres et de projections de films a démarré le 18 mars.

La Fête du cinéma francophone en est à sa deuxième édition au Togo. L'événement a été officiellement lancé le 7 mars au siège du bureau régional pour l'Afrique de l'Ouest de l'Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), en présence des officiels et d'un public de professionnels du septième art.
Ce festival de films est organisé par la représentation pour l'Afrique de l'OIF et l'Ambassade de France au Togo, dans le cadre de la célébration de la Journée Internationale de Francophonie dont le thème cette année est "La Francophonie de l'avenir".



L'édition 2022 a été officiellement ouverte par le ministre togolais de la culture et du tourisme, Dr Kossi Lamadokou qui a déclaré que "le cinéma au Togo connait un nouvel élan". Selon lui, "le pays s'est engagé à faire du cinéma un levier générateur de richesse".
A l'ouverture du festival, l'ambassadrice de France au Togo, Jocelyne Caballero, a indiqué que "cette deuxième édition ambitionne de mettre en relief les récits francophones". Elle a salué la "formidable créativité" des auteurs d'œuvres cinématographiques d'ailleurs et du Togo, notamment les réalisateurs togolais Steven Af, Marcelin Bossou, Gilbert Bararmna.



La représentante pour l'Afrique de l'Ouest de l'OIF, l'ambassadrice Thi Hoang Mai Tran, s'est réjoui de la tenue de cette fête du cinéma dont la deuxième édition sera marquée par quelques innovations.
D'une part, l'événement a lieu cette fois-ci dans deux villes, à Kara les 18 et 19 mars, puis à Lomé du 22 au 26 mars.
D'autre part, le festival est marqué par la présence du cinéaste franco-ivoirien Philippe Lacôte, réalisateur du film La nuit des rois, un long métrage soutenu par le Fonds image de la Francophonie.

Le Job idéal, premier long métrage fiction de Gilbert Bararmna (Togo) est également sélectionné pour des projections publiques pendant cette Fête du cinéma francophone. Il traite des questions du chômage et de l'emploi.

Une dizaine de films à l'affiche

Une dizaine de films sera à l'affiche, en provenance du Burkina Faso, du Cambodge, du Congo, de la Côte d'Ivoire, de la France, du Sénégal et du Togo. Près d'un millier de spectateurs sont annoncés à la Maison des jeunes de Kara et à l'Université de Kara, à l'Institut français du Togo, à la Maison des jeunes de Lomé et à l'Université de Lomé.
L'ouverture officielle de ce festival se déroulant, à la veille du 8 mars, Journée internationale des droits des femmes, la représentante régionale de l'OIF a souhaité une bonne célébration à toutes les femmes. Elle a déclaré que pour la première fois depuis sa création, le Fonds Image de la Francophonie compte aujourd'hui deux femmes à la présidence de ses commissions de sélection des films qui seront soutenus : la cinéaste camerounaise Rosine Mbakam qui est à la tête de la Commission "Documentaire et série", et sa consœur haïtienne Gessica Généus qui préside la Commission "Cinéma-fiction".


Machini / Frank Mukunday & Tétshim / 2019 / Teaser Fr from Atelier Graphoui on Vimeo.



Après la cérémonie d'ouverture, deux films courts métrages ont été projetés au public. Il s'agit du film d'animation Machini co-réalisé par Franck Mukunday et Trésor Tshibangu Tshamala dit Tétshim (RD Congo, Belgique, 2019, 10 mn), puis du court métrage fiction Broken Drums (Togo, 2021, 26 mn) du réalisateur et producteur togolais Marcelin Bossou qui traite de la question de l'immigration sous un angle de désenchantement. Quant au film congolais, il dépeint les dérives de la mécanisation du monde.

Charles Ayetan (Togo)

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