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PAROLES DE CINÉASTES II
Arthur Si Bita (Cameroun)
critique
rédigé par Yvette Mbogo
publié le 23/11/2005

CINQUANTENAIRE DES CINÉMAS D'AFRIQUE NOIRE

Africiné offre pour mémoire les propos de cinéastes, recueillis dans le cadre du cinquantenaire du cinéma d'Afrique noire célébré par la 19è édition du FESPACO. Les cinéastes parlent de leurs rapports avec le cinéma, du FESPACO et des perspectives du 7è art africain.

Cinéaste camerounais de la deuxième génération, Arthur Si Bita est aussi connu comme critique de cinéma. Après des débuts laborieux par quelques courts métrages, il s'est rendu célèbre avec Les Coopérants, son premier long métrage. Il a bien voulu faire le "round up" du cinéma africain avec nous.

Africiné (AC) :Quels souvenirs gardez-vous de vos premiers pas dans le métier de cinéma ?

Arthur Si Bita :
C'est la projection de mon premier film Les enfants de l'écran, écrit, produit, réalisé, monté et filmé en 8mm par moi-même en 1974.


AC : Quels films ou quels cinéastes vous ont influencé dans le choix de votre métier ?

A.S.B :
Sembène Ousmane et Elia Kazan pour sa conception de la mise en scène.


AC : Quel rôle vous attribuez-vous dans la société ?

A.S.B :
La place de celui qui devrait par les œuvres éduquer son peuple en le divertissant.


AC : Quelle analyse faite-vous de l'évolution du cinéma d'Afrique noire au cours de ce demi siècle ?

A.S.B :
L'effort des cinéastes à faire des films par tous les moyens et la possibilité de trouver des financements. Il lui reste à trouver son public, ses acteurs ses vedettes et son inspiration en terre africaine.


AC : Qu'est-ce qui vous semble prioritaire aujourd'hui pour une véritable relance du cinéma d'Afrique noire ?

A.S.B :
L'autofinancement.


AC : Avez vous le sentiment que le Fespaco depuis sa création a contribué à l'évolution du cinéma d'Afrique noire ?

A.S.B :
Oui plus que jamais. En servant de vitrine à notre cinéma et en le faisant exister.


AC :Quels rôles pensez-vous que doivent jouer l'État et les critiques pour l'émergence d'un cinéma de type nouveau en Afrique ?

A.S.B :
L'Etat devrait œuvrer pour l'existence d'un cinéma national et les critiques devraient jouer le rôle de partenaires incontournables.

Propos recueillis par
Yvette MBOGO

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