AFRICINE .org
Le leader mondial (cinémas africains & diaspora)
Actuellement recensés
25 006 films, 2 562 textes
Ajoutez vos infos
"Je voulais que Mouka soit un film mystérieux"
Victoire Adji, Scénariste, réalisatrice et productrice ivoirienne
critique
rédigé par Charles Ayetan
publié le 28/01/2008

Scénariste, réalisatrice et productrice de Mouka, un court métrage retenu en compétition au Festival International du Film Vidéo de Lomé (FIFIVIL 2007), Victoire Adji est une jeune cinéaste de nationalité ivoirienne. Son court métrage de fiction susmentionné avait déjà participé au concours international de courts métrages d'Abidjan (Clap Ivoire), édition 2005. Victoire Adji a participé à FIFIVIL 2007 à Lomé où nous l'avons rencontrée. Elle a accepté d'évoquer le mystère de Mouka.

Africiné : Le film Mouka dont vous êtes réalisatrice affiche bien un mystère. Qu'est-ce qui vous a inspiré ce choix ?
Victoire Adji : L'histoire de Mouka relève un peu d'une trahison entre trois personnes. Un couple qui a causé la mort d'une tierce personne. C'est un film romantique, mais il est devenu dramatique, voire de l'horreur, en raison de cette trahison dont a été victime Mouka en réalité.

A. : Le film est-il inspiré du réel ou un pur produit de votre imagination ?
V. A. :
C'est une histoire réelle, oui une histoire réelle… Et j'ai laissé un point d'interrogation ; à chaque spectateur d'imaginer soit le début, soit la fin du film.

A. : Parlez-nous un peu du scénario du film.
V. A. :
Le scénario m'a pris un mois, parce que je voulais que ce soit un film mystérieux. Ce qui a exigé de moi un travail assez rigoureux. J'ai dû retrancher beaucoup de choses pour en arriver à ce court métrage.

A. : Vous êtes scénariste, réalisatrice et productrice de Mouka. Est-ce par contrainte ?
V. A. :
Un bon réalisateur doit connaître un peu les techniques d'écriture d'un scénario, le son, le montage, la caméra…et il doit être en mesure de diriger toute l'équipe de tournage. Ce sont ces aptitudes que j'ai essayé de mettre en application.

A. : De qui relève la postproduction de Mouka ?
V. A. :
Je vais vous étonner peut-être, mais c'est moi-même qui ai fait la postproduction de ce film : le montage avec tous les effets spéciaux que vous avez vus dans ce film, notamment comment faire apparaître Mouka qui est un revenant, un fantôme.

A. : Quel est votre regard sur le cinéma ivoirien ?
V. A. :
Le cinéma ivoirien a fait beaucoup de progrès, surtout avec l'organisation du concours festival "Clap Ivoire" qui est fait uniquement pour les amateurs et pour la formation. C'est une réelle motivation pour les jeunes. Ce qui fait que le cinéma en Côte d'Ivoire est actuellement en plein essor.

A. : Avez-vous du soutien de la part de vos aînés dans le cinéma ?
V. A. :
Ce sont nos aînés qui viennent donner des cours de cinéma à Clap Ivoire. Nous bénéficions ainsi de leurs conseils mais pas de caution financière.

Propos recueillis par Charles Ayetan
Journaliste à Présence Chrétienne
TOGO

Films liés
Artistes liés
Structures liées
événements liés