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Les jardins de Samira (Samira Fi Dayaa) de Latif Lahlou
Frustrations
critique
rédigé par Jury lycéen - Prix Rurart 2009
publié le 06/03/2009
LE JURY LYCEEN - De gauche à droite : Virginie Boisgard, Lycée Kyoto (Poitiers) - Marjorie Trichard, Lycée Kyoto - Mathilde Chat, Lycée du Petit Chadignac (Saintes) - Vanessa Faure, Lycée du Petit Chadignac, Pierre Courthès (en bleu), Lycée du Petit Chadignac, Anne Duverger (à genou), Lycée Kyoto.

Enseignants : Estelle Kieffer, Professeur d'éducation socioculturelle, Lycée Kyoto (site de Chasseneuil du Poitou) - Nathalie Grolot, Professeur d'éducation socioculturelle, Lycée du Petit Chadignac -
Richard Beguier, Animateur culturel, Lycée Kyoto (site de Poitiers)
LE JURY LYCEEN - De gauche à droite : Virginie Boisgard, Lycée Kyoto (Poitiers) - Marjorie Trichard, Lycée Kyoto - Mathilde Chat, Lycée du Petit Chadignac (Saintes) - Vanessa Faure, Lycée du Petit Chadignac, Pierre Courthès (en bleu), Lycée du Petit Chadignac, Anne Duverger (à genou), Lycée Kyoto. Enseignants : Estelle Kieffer, Professeur d'éducation socioculturelle, Lycée Kyoto (site de Chasseneuil du Poitou) - Nathalie Grolot, Professeur d'éducation socioculturelle, Lycée du Petit Chadignac - Richard Beguier, Animateur culturel, Lycée Kyoto (site de Poitiers)

Samira, une jeune marocaine de la ville, épouse Driss, un homme, propriétaire d'une exploitation maraîchère, vraiment plus âgé qu'elle. C'est une romance contemporaine qui se déroule dans une maison à la campagne, isolée de tout.
Dans la demeure du couple vivent le grand père de Driss, atteint de la maladie d'Alzheimer et Farouk son neveu, du même âge que Samira. L'impuissance du mari et son manque de tendresse vont pousser Samira à se lancer dans un jeu de séduction avec Farouk, créant jour après jour un lien plus qu'amical entre les deux jeunes gens, jusqu'à l'adultère.

L'histoire lève le voile sur la sexualité féminine au sein d'une famille traditionnelle musulmane.
Un scénario clair permet de traiter avec justesse et légèreté de ce sujet délicat. Le film oscille entre sourires et compassion. Une certaine langueur justifiée s'installe d'emblée. Ce rythme lent sert l'attente et le désir de Samira.

Le cinéaste s'autorise à détourner des objets du quotidien pour symboliser les désirs ardents de Samira. Un long plan sur le lavage d'une carotte est éloquent et prête à sourire. A cela s'ajoute un décor épuré. Certaines vues d'ensemble expriment toute la solitude de Samira.

On aime ce film pour son thème courageux, traité avec dérision parfois. La joie, la tristesse et le suspens sont au rendez-vous. Quel sera le destin des deux amants ?
Nous sommes sortis de la salle émus et en ayant passé un moment dense (sans être inoubliable). Le jury accorde, sans conteste, une mention spéciale aux Jardins de Samira de Latif Lahlou.

Le jury lycéen - Prix Rurart.

Article rédigé dans le cadre du partenariat Africiné/Rurart.

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