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Les stars du cinéma marocain
Interview avec l'actrice marocaine Sanaa Alaoui
critique
rédigé par Noureddine Mhakkak
publié le 29/06/2009
Noureddine Mhakkak
Noureddine Mhakkak
Sanaâ Alaoui
Sanaâ Alaoui
Sanaâ Alaoui, en 2006
Sanaâ Alaoui, en 2006
Sanaâ Alaoui, en 2008
Sanaâ Alaoui, en 2008
Face à face, 2003
Face à face, 2003
Abdelkader Lagtaâ
Abdelkader Lagtaâ
Mohamed Ismaïl
Mohamed Ismaïl
Bab el Arch (Noce d'été), 2004
Bab el Arch (Noce d'été), 2004
Yasmine et les hommes, 2007
Yasmine et les hommes, 2007
La Beauté éparpillée (Oud l'ward), 2007
La Beauté éparpillée (Oud l'ward), 2007
La Beauté éparpillée (Oud l'ward), 2007
La Beauté éparpillée (Oud l'ward), 2007
Un fiancé pour Yasmina, 2008
Un fiancé pour Yasmina, 2008
Irene Cardona
Irene Cardona

Ici, des interviews avec des stars du cinéma marocain, celles et ceux qui ont pu tracer leurs chemins artistiques dans ce domaine à la fois réel et magique. Ils nous marquent profondément. Et qui dit "star" dit une personne qui a pu créer tant de lumières autour d'elle… Voilà alors cette interview avec une vraie star du cinéma marocain, une jeune actrice qui a bien mener sa carrière cinématographique, en interprétant ses rôles avec une grande maîtrise et un grand talent … Voilà, Sanaa Alaoui.

D'abord, qui est Sanaa Alaoui, la personne et l'actrice ?

C'est une question très vaste à laquelle je ne pourrai répondre en réalité, tant j'ai une et mille facettes...Vous allez rire, mais j'ai du mal à me suivre moi même parfois. L'actrice est indissociable de la personne, et la personne indissociable de l'actrice. C'est simple, je pense, respire et rêve mon métier...Ce que j'adore faire par dessus tout RIRE, faire rire et jouir de tout ce que peut m'offrir la vie ! Et quel plus beau cadeau que la vie elle-même !
Derrière une apparence sereine, calme et réfléchie, se cache un enfant curieux et dont les yeux s'écarquillent et s'émerveillent pour presque tout!

Vous êtes maintenant l'une des plus célèbres jeunes actrices marocaines. Parlez nous un peu de votre parcours cinématographique.

J'ai commencé à travailler dès ma 2ème année au cours Florent [à Paris, Ndlr]. J'ai d'abord été choisi pour jouer dans la série "Le Juge est une femme" sur TF1 en 2001, puis dans l'épisode pilote "Les grands frères" sur la même chaîne avec Mouss Diouf et Arthur Jugnot. Ensuite, eut lieu ma rencontre avec Abdelkader Lagtâa à Paris la même année et qui m'a offert mon premier rôle au cinéma, celui de Amal dans Face à Face.
Ce dernier me choisit sans un bout d'essai. J'avais tellement peur de ne pas être à la hauteur de la confiance qu'il m'accorda, que j'ai cru que mon coeur allait s'arrêter la première heure de tournage ! (Rires!!!).
Ensuite, les rôles se sont enchaînés, entre le Maroc (Ici et là de Mohamed Ismail, Yasmine et les hommes de Lagtâa, Oud L'Ward de Lahcen Zinoun, Terminus des anges de Hicham Lasri, Narjiss Nejjar et Mohamed Mouftakir) la France (plusieurs séries sur les 6 chaînes, Ça se soigne de Laurent Chouchan, plusieurs courts métrages : Carnivore de Clément Tonelli, Jeux de plage de Davidi Daquaro), l'Italie (Le pain nu de Mohamed Benhadj), le Mexique (De l'autre côté de Gustavo Loza), et l'Espagne (Un fiancé pour Yasmina de Irene Cardona et Sous le même ciel de Sylvia Munt).
J'ai appris l'espagnol sur le tournage de Un fiancé pour Yasmina de Irene Cardona, ce qui n'a été une mince affaire ! Un coach était là à cet effet, et à la fin du tournage, un de mes plus beaux cadeaux est quand le premier assistant réalisateur est venu me demander, hésitant : "tu parlais espagnol avant le tournage ?"
Le plus beau cadeau a été quand José Luis Garcia Perez m'a dit les yeux ébahis: "je n'ai jamais vu quelqu'un qui parle et lit aussi bien une langue qu'il ne connait même pas".
Les langues c'est ma passion, alors je n'hésiterai pas à jouer même en chinois s'il le faut!
Je ne sais pas vers quel autre pays je me dirigerai demain, une chose est sûre, pour moi ce métier est synonyme de voyages et de belles rencontres...

Vous avez tellement maîtrisé les rôles des personnage que vous avez incarnés dans votre carrière, est ce que cela revient au bon choix des rôles tout simplement, ou revient surtout à vous-même, c'est à dire que vous avez donné de vous-même de l'énergie humaine à ces rôles là pour être si riches et si attirants, que pensez-vous ?

Je ne sais comment répondre à votre question à vrai dire. Et si vous voulez mon avis, je ne suis pas encore satisfaite de mon travail. Sur certaines scènes, j'aime ce que j'ai fait, car suis arrivée à l'objectif souhaité, mais souvent, je suis exigeante, voire très exigeante envers moi même, et me dit toujours que j'aurai pu jouer telle ou telle scène autrement...
Pour ce qui est de l'énergie, j'en mets énormément dans tout ce que j'entreprends dans la vie, pas uniquement dans mes personnages.
Je suis entière et ne sais vivre qu'à 100%! Donc quand je joue, je suis dedans et peux être inépuisable! En plus de ça, je suis perfectionniste...Mais je me soigne (rires!)

Quels sont vos projets à venir dans le domaine du cinéma en général et dans le domaine du cinéma marocain en particulier ?

Je ne parle plus de mes projets, surtout que cette année, trois d'entre eux ne se sont pas faits... Mais j'en parlerai avec plaisir le moment venu !

Noureddine Mhakkak

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