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QUAND JE SERAI GRAND. Le rêve d'un gamin
Un court métrage fiction, de Mandir Ndoye THIAW, Sénégal
critique
rédigé par Assane Ndiaye (journaliste)
publié le 27/03/2023
Assane NDIAYE, Rédacteur (Dakar) à AFRICINÉ MAGAZINE
Assane NDIAYE, Rédacteur (Dakar) à AFRICINÉ MAGAZINE
Mandir THIAW, réalisateur et scénariste sénégalais
Mandir THIAW, réalisateur et scénariste sénégalais
Scène du film
Scène du film

Comme son nom l'indique, Quand je serai grand parle d'un gamin, Seydou, 10 ans, qui rêve de devenir un jour président de la République.

C'est en découvrant le palais présidentiel à la faveur d'une sortie en ville avec son père que Seydou réalise pour la première fois qu'il peut avoir un grand avenir, s'il a de bonnes notes à l'école.
Et voilà un enfant qui devient un jeune bourré d'ambition ! Le réalisateur prend plaisir à nous montrer ses changements de comportements, tant vestimentaires que relationnels (avec ses deux amis Matar et Justin), la décoration de sa chambre, etc.
Il s'agit de sensibiliser les parents à l'éducation de leurs enfants. Tous veulent qu'ils soient premiers de la classe, mais est-ce le seul objectif ? Pourra-t-il ainsi réaliser ses rêves ? Se développer harmonieusement ?



Habilement, le film confronte le père et la mère de Seydou dans leur approche et leur sensibilité. Il ne donne pas de solution toute faite. Il y a cette question universelle de savoir comment préparer le futur d'un enfant, tout en respectant sa liberté de pensée, ses passions. Comment faire face aux figures auxquelles il veut s'identifier (footballeurs ou musiciens) ? Quid de la possibilité de vivre les rencontres qui lui permettront de prendre tel ou tel chemin dans les aléas de la vie, de trouver sa confiance en soi ?

Au fond, il faut croire en soi pour espérer un lendemain meilleur, semble nous dire le film. Il le fait avec humour, sincérité et simplicité, jouant sur la spontanéité des enfants mais aussi leur possible cruauté, non sans égratigner au passage le leadership des hommes politiques.

Assane NDIAYE (Sénégal)

Article rédigé dans le cadre de l'Atelier Dakar Court 2022 / FACC.
Un atelier de formation en critique cinématographique dirigé par Olivier Barlet et Baba Diop, organisé à l'occasion de la 5è édition du Festival de Dakar Court (05-10 Décembre 2022) par l'Association Cinemarekk et la Fédération Africaine de la Critique Cinématographique (FACC, Dakar), avec le soutien de Vivendi Create Joy.

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