En France, des migrants clandestins vivent en exerçant le travail au noir. En soulevant ces deux problématiques, l'auteur s'appuie sur deux personnages clés : un Sénégalais et un Guinéen. Une occasion de montrer la vie et les comportements de certains migrants en France.

Pour donner du sens au titre et à l'image, le réalisateur opte pour une certaine pénombre. De nationalité sénégalaise, il fait dire à son personnage que les Guinéens sont tous des voleurs, ce qui se vérifiera dans le film, en accord avec une certaine montée du phénomène.
Mais ce genre d'affirmation fixe des stéréotypes négatifs qui ressortent dans les conflits.

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La rabatteuse (Mata Gabin) organise leur rencontre et utilise des termes culinaires sénégalais pour désigner ses pigeons. Si bien qu'on ne sait plus très bien l'objectif du film, dans sa description des clichés accrochés à l'image du Noir : déconstruction ou confirmation ? Toujours est-il qu'il a le mérite de dénoncer aussi bien la complexité et la mauvaise foi des Africains en Europe vis-à-vis de leurs frères.

A.E. Fernando NDZE MBYAH (Gabon)

Article rédigé dans le cadre de l'Atelier Dakar Court 2023 / FACC.
Un atelier de formation en critique cinématographique dirigé par Olivier Barlet et Baba Diop, organisé à l'occasion de la 6è édition du Festival de Dakar Court (11-16 Décembre 2023) par l'Association Cinemarekk et la Fédération Africaine de la Critique Cinématographique (FACC, Dakar).