L'acteur américain était présent parmi les invités de marque lors de la 3ème édition du Red Sea IFF, à Djeddah (30 novembre - 09 décembre). Il s'est longuement confié sur son avenir et ses projets. C'était lors d'une conversation - une section importante de ce festival - avec le public.
On en retiendra qu'après 45 ans de carrière et une centaine de films, Cage veut prendre un nouveau tournant en investissant le petit écran. Cependant, ce qui pourrait retarder cette mue ce sont ses projets cinématographiques non encore concrétisés. Il peut compter sur ceux récemment terminés dont Sympathy for the Devil [thriller réalisé par Yuval Adler, sorti aux USA en juillet 2023, dont la première française a eu lieu en septembre à Paris, ndlr].
Lorsqu'il jette un regard sur sa filmographie, il se rend compte que ses meilleurs scénarios sont ceux de Raising Arizona [de Joel Coen, 1987, sous le titre français Arizona Junior, ndlr], Vampire's Kiss [Embrasse-moi, vampire, de Robert Bierman, 1989, ndlr], Leaving Las Vegas [de Mike Figgis, 1995, ndlr], Adaptation [de Spike Jonze, 2002, ndlr] et Dream Scenario [de Kristoffer Borgli, 2023, ndlr].
"Le cinéma dramatique indépendant est mon bien", dira l'acteur oscarisé [il a eu deux fois l'Oscar du Meilleur acteur en 1996 pour Leaving Las Vegas et en 2003 avec Adaptation, ndlr]. Lui qui voulait devenir pêcheur et finit par tomber dans le septième Art.
Nicolas Cage est le nom que l'acteur a dû prendre, à la place de celui familial (Nicolas Kim Coppola) que les cinéastes rejetaient.
Il assume faire le choix de la sévérité et de la rigueur pour ses projets. Il déclare ne pas montrer ses films à ses enfants, mais regarde avec eux plutôt le dessin animé Invincible.
Bassirou NIANG
@BassirouNI38612
