Casablanca, la ville célébrée par le cinéma mondial à travers de grands films tel le glorieux et le mythique film nommé par son nom même Casablanca, du réalisateur américain Michael Curtiz, sorti en 1942, et dont les deux grands interprètes sont Humphrey Bogart (il joue le rôle de Rick Blaine) et Ingrid Bergman (Ilsa Lund). Cette ville là, cette merveilleuse ville blanche a pu, elle aussi comme la plupart des villes marocaines réaliser son rêve cinématographique en organisant son propre festival. Ce festival a pris le nom de "Casa -Ciné" et a pu arriver cette année ci à sa troisième édition. Cette édition ne peut être que meilleure comme les précédentes ou plutôt mieux qu'elles. Cette troisième édition est venue, elle aussi, pour prendre son défi et être à la hauteur de l'attente de toutes les habitants de Casablanca, soit au niveau de l'organisation ou à propos du choix des films dont le nombre atteint 70 films. Nombre qui parle tout seul et qui dit combien ce festival a bien choisi son propre chemin, celui du cinéma, celui de l'art qui offre à l'image sa propre et orgueilleuse vie.
Ainsi durant cette troisième édition qui aura lieu entre le 31 octobre et le 6 novembre, les cinéphiles, les gens du cinéma en particulier, et le public marocain en général, vont assister et voir des films d'une haute qualité artistique tels les films Casa Nayda ! de Farida Benlyazid (Maroc, 2007), Délice Paloma de Nadir Moknèche (France, Algérie, 2006), Islamour de Saâd Chraïbi (Maroc, 2007), Persépolis de Marjane Satrapi et Vincent Paronnaud (France, Iran, 2006), Angel de François Ozon (France, 2006), Après lui de Gaël Morel (France, 2006),Black book de Paul Verhoeven (Pays-Bas, 2006), Bug de William Friedkin (États-unis, 2006)
Hors jeu de Jafar Panahi (Iran, 2006), Le mariage de Tuya de Wang Quan'An (Chine, 2006), Le metteur en scène de mariages (Italie, 2006), Le vieux jardin de Im Sang Soo (Corée du Sud, 2006), Les méduses de Etgar Keret et Shira Geffen (Israël, 2006), Red road de Andrea Arnold (Danemark, Grande - Bretagne, 2006), Still life de Jia Zhang Ke (Chine, 2006). En plus de ces films, le public casablancais va voir des films d'action tels que : 7h58 ce samedi là de Sidney Lumet (États-Unis, 2006), Le labyrinthe de Pan de Guillermo Del Toro (Espagne,2006), The host de Joon Ho Bong (Corée du Sud, 2006). Il y a en outre des films documentaires : Chiens errants de Yasmine Kassari (1995), Mahmoud Darwich de Simone Bitton (1997), Chroniques d'un balayeur de Brahim Fritah (1999), El Batalett, femmes de la médina de Dalila Ennadre (2000), Quand les hommes pleurent de Yasmine Kassari (2000), Ouarzazate movie de Ali Essafi (2001), Un nid dans la chaleur de Hakim Belabbes (2001), Tanger, le rêve des brûleurs de Leïla Kilani (2002), La femme seule de Brahim Fritah (2004), Je voudrais vous raconter de Dalila Ennadre (2005), Nûba d'or et de lumière de Izza Genini (2006).
Les organisateurs n'ont pas oublié de choisir aussi les films qui ont rendu un hommage à cette grande ville marocaine. Ainsi le public va voir aussi quelques films comme Salut Casa de Jean Vidal (1952), 24 heures dans Casa de Serge Debecque (1955), Rendez-vous à Casa de Mohamed Tazi (1964), Six et douze de Majid Rechiche (1968).
Et pour la sélection internationale et arabe, on va trouver des films de bonne qualité, des films qui ont pu connu une remarquable réussite : Allez Yallah de Jean-Pierre Thorn (France, 2006), Glastonbury de Julien Temple (Grande-Bretagne, 2005), I love hip hop in Morocco de Jennifer Needleman et Joshua Asen (États-unis, 2007), Iraq in fragments de James Longley (États-unis, 2005), L'avocat de la terreur de Barbet Schroeder (France, 2007),Ces filles-là de Tahani Rached (Égypte, 2006), Bonne à vendre de Dima Al Joundi (Liban, 2006), VHS Kahloucha de Nejib Belkadhi (Tunisie, 2006).
En plus, les organisateurs ont choisi de porter un regard sur la Palestine : Gaza strip de James Longley (États-Unis, 2002), Arafat, mon frère de Rashid Masharawi (France, Palestine, 2005), Le siège de Samir Abdella (Égypte, 2002).
Certes ce festival ne sera qu'une grande réussite pour le sept art, surtout que le public va rencontrer ces films dans sept sites tels Place Rachidi, Sidi Moumen, Hay Mohammadi et bien d'autres.
Casablanca sera dans ce temps-là en plein cinéma.
Noureddine Mhakkak
