Au nombre des invités qui animent les ateliers du festival international du film de Ouidah édition 2008, figure la scénariste Franco-Ivoirienne Isabelle Boni Claverie. Résidant en France depuis quelques années, elle a été appelée pour animer l'atelier écriture de documentaire. Une rencontre avec cette réalisatrice a permis de porter un regard sur certains aspects de la fête du cinéma de Ouidah.
Rodéric Dèdègnonhou : Dites nous les axes prioritaires que vous abordez au cours de l'atelier.
- Isabelle Boni Claverie : Je développe diverses articulations au cours de l'atelier écriture de documentaire. Il s'agit pour nous de porter un regard sur l'écriture de documentaire. Les textes demandés ont un aspect du projet documentaire. De façon théorique, on détaille ce qu'on peut attendre dans un dossier, projet de documentaire, les interrogations sur l'écriture, la poésie et le traitement. La spécificité des différents documentaires, comment les présenter, les rédiger pour une meilleure production, en sont également notre stratégie de travail. De façon pratique, la plupart des étudiants et les participants de cet atelier sont venus avec des types documentaires. En fonction de mes explications, ils ont porté quelques corrections à leurs projets de documentaire en vue de bien les réécrire, ce qui d'ailleurs m'a permis de peaufiner leur travail et de mieux les présenter dans un format professionnel.
- Êtes vous souvent satisfaite de votre travail avec les participants de l'atelier ?
- Je dirai oui, et je suis très contente parce que les étudiants et les participants sont très motivés lors des explications et affichent leur intérêt de gagner quelque chose de plus au cours de leur formation. Il faut dire qu'il y a la qualité dans ce que les participants nous ont présenté, ce qui d'ailleurs me soulage et me réconforte dans mon rôle d'animatrice.
- Existe -il un rapport entre Quintessence et Fespaco ?
- Les deux festivals ne se situent pas au même niveau. Le Fespaco aujourd'hui est un évènement important de cinéma en Afrique. Il s'agit également d'une initiative panafricaine tandis que le festival International du film de Ouidah se situe à un niveau national et qui a besoin de grandir. Parler ainsi de rapport de complémentarité, il n'en existe pas autrement.
propos recuellis par
Rodéric Dèdègnonhou
