Aujourd'hui, aucun producteur algérien ne vit de ses films et surtout aucun producteur ne s'est illustré sur la scène internationale, à l'instar des Tunisiens Tarek Ben Amar ou Attia, des Français Claude Berri et Luc Besson et, encore moins, des Américains Steven Spielberg ou Clint Eastwood. En Algérie, le financement d'un film est un véritable parcours du combattant et souvent, le réalisateur y laisse son coeur et sa raison. Le cinéma est une profession qui n'est soutenue par personne et la réhabilitation du métier de réalisateur reste une affaire de conviction, d'honneur, voire une question de vie ou de mort.
Salim Aggar