1973. Diminga, une femme guinéenne de 30 ans, rejoint son mari Sako au front. Marchant dans la brousse avec les combattants, elle découvre son pays en ruines. Jours de chagrin : la mort est partout inscrite dans le paysage. Jours d'espoir, aussi : bientôt, la guerre sera finie. Au camp, Diminga et Sako ont à peine le temps de se retrouver. Tout se précipite autour d'eux. 1977. La paix n'est pas la fin de la guerre. Il y a beaucoup de joie, beaucoup de rires au village de Diminga. Il y a aussi quelques cris de rage, quelques larmes. La sécheresse est tombée sur le pays : comme une nouvelle fatalité. Il faut se battre et se battre encore, pour que la terre donne ses fruits. Aujourd'hui, elle ne donne plus rien. La lumière est dure. Tout paraît figé, immobile. Auprès de Diminga, Sako est malade. Alors Diminga en appelle aux dieux de l'ancien temps...
_________ Une femme cherche sans trêve son mari dans la brousse parmi les combattants de la guerre d'indépendance de la Guinée-Bissau. Quand elle le retrouve, il est blessé, mourant. Quand la paix revient enfin sur la terre ravagée ils doivent réapprendre à vivre.
avec
Bia Gomes, Tunu Eugenio Almada, Mamadu Uri Baldé...
un film de Flora GOMES
Guinée-Bissau, 1988, Fiction, 1h25', Couleur, 35 mm, Drame
PREMIER LONG MÉTRAGE FICTION
Titre original : Mortu Nega
Titre français : Ceux Dont La Mort N'a Pas Voulu | Mortu Nega
Titre anglais : Those Whom Death Refused | Mortu Nega
Titre portugais : Morte Negada
Pays : Guinée-Bissau
Format : 35 mm
Type : Feature Film
Couleurs : Couleur
Durée : 85' / 92' (1h25 / 1h32)
Langue : Créole portugais
Sous-titres : Français
DVD : oui (Trigon Film)
VOD : Oui (Trigon Film)
"Mortu Nega est un film singulier, car il parle, sur un ton différent, d'une société dont nous ignorons à peu près tout. La guerre n'est pas réellement montrée. On la devine à travers les préoccupations des gens ou plutôt à leur façon de se préoccuper des autres, la solidarité, la disponibilité. Les femmes aussi sont joliment filmées : leur générosité, leur goût de la vie. Ou encore cette scène, au cours d'une séance de formation des adultes. Un animateur tente d'expliquer des abstractions comme "unité", "progrès". Le mot "lutte" parle davantage : les hommes l'ont vécue dans la guerre, les femmes savent ce que c'est que se battre pour nourrir les enfants. En quelques images, tout est dit de la nécessité et de la difficulté de l'éducation." _____ Thérèse-Marie Deffontaines Le Monde, 8 Mars 1990
"Le film n'est jamais idéologique ou moralisateur. C'est une histoire d'amour, nerveuse, charnelle, sensible. La caméra de Flora Gomes est à la fois ambitieuse et pudique. Et Bia Gomes, qui interprète Diminga, et qui est danseuse au Ballet National de Guinée Bissau, est admirable de passion, portant le malheur et la force de son personnage avec un grand talent. (...)"_____ René Marx Pariscope, 14 mars 1990
ACTRICES - ACTEURS
Bia GOMES______________Diminga
Tunu Eugenio ALMADA_____ Sako
Mamadu Uri BALDÉ________ Sanabaio (Sanabayo)
M'Male NHASSÉ___________ Lebeth
Sinho Pedro DA SILVA______ Estin
Flora GOMES______________ Chef de Secteur / Head of Sector
Homna NALETÉ___________ Mandembo
Caio Leucadio ALMEIDA_____ Onkono
Irene LOPES______________ Brinsam
Abi CASSAMA_____________ Infirmière / Nurse
Ernesto MOREIRA___________ Médecin / Doctor
Producer / Producteur : Jacques Zajdermann
Producer / Productrice : Maria Cecilia Fonseca
Director / Réalisateur : Flora Gomes
Screenplay / Scénario : Flora Gomes, Manuel Rambault Barcellos
Adaptation & Dialogues / Adaptation et Dialogues : Flora Gomes, David Lang
Director of Photography / Directeur Photo : Dominique Gentil
Editing / Montage : Christiane Lack
Sound / Son : Pierre Donnadieu
Music / Musique : Sidonio Pais Quaresma, Djanuno Dabo
Set Design & Props / Décors & Accessoires : Manuel Julio, Fernando Julio
PRODUCTION :
Instituto Nacional de Cinema (Guinée Bissau)
Cooperativa Arco Irís
avec la participation
du ministère des Affaires étrangères (France),
du ministère de la Culture et Communication (CNC, France) - FONDS SUD (France).
DISTRIBUTION :
* Marfilmes (Monde, sauf continent africain & USA) - www.marfilmes.com
* Trigon Film - www.trigon-film.org
AVOIR LE FILM / PRINT COPY
Merci de contacter :
Trigon Film - Walter Ruggle [info(@)trigon-film.org] - www.trigon-film.org
WEB
www.marfilmes.com/en/africafilms/mortu+nega.htm
www.marfilmes.com/pt/africafilms/mortu+nega.htm
www.3continents.com/fr/film/mortu-nega/
www.chacuncherchesonfilm.fr/film/29224-mortu-nega
www.trigon-film.org/fr/movies/Mortu_Nega
www.forumdesimages.fr/les-programmes/tigritudes-programme-janvier/mortu-nega
PRIX
* 2 Mentions Honorables /// Festival de Cinéma de Venise (Italie)
* Prix Oumarou Ganda Prize /// FESPACO (Burkina)
* Meilleure Actrice (à Bia Gomes) /// FESPACO (Burkina)
* Tanit de Bronze /// Journées Cinématographiques de Carthage, Tunis (Tunisie)
FESTIVALS
* Sélection /// Venice Film Festival (Italie)
* Compétition /// FESPACO (Burkina)
* Sélection /// Belgian Cinedecouvertes (Belgique)
* Sélection /// London Film Festival (GB)
* Sélection /// Seattle International Film Festival (USA)
* Sélection /// Tarifa Film Festival (Espagne)
* Sélection /// Africa In the Picture (Pays-Bas)
* Sélection /// Festival des 3 Continents 1988 (Nantes, France)
* Sélection - Cinéma d'Afrique lusophone /// Festival des 3 Continents 2002 (Nantes, France)
* Sélection /// Festival Soleil d'Afrique (Saint-Paul-lès-Dax - France, 14/03/2011 - 28/04/2011)
* Sélection /// FESTICAB 2012 - Festival International du Cinéma et de l'Audiovisuel du Burundi (Bujumbura - Burundi, 15/06/2012 - 22/06/2012)
* Sélection /// "Siehst du mich?" - "Do you see me?" - A Film Series in the Framework of "50 Years of African In-Dependences" (Berlin - Allemagne, 19/09/2010 - 17/10/2010)
* Sélection /// Africa Cinémathèque - Saison Africa à Toulouse), Cinémathèque de Toulouse (17/06/2021 - 30/06/2021, Toulouse, France)
* Sélection /// Tigritudes 2022 (Paris, France). Projection : VEN 28 JANVIER 2022 À 21:00. En présence d'Amzat Boukari-Yabara (historien, spécialiste du panafricanisme) et João Viana (cinéaste,'La bataille de Tabato'). Débat modéré par Saad Chakali (critique de cinéma)
