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M'hamed Issiakhem
محمد اسياخم
film
Portrait Moyen 43'
Algérie 0

"Un pays sans artistes est un pays mort… j’espère que nous sommes vivants..." C'est dans ce film de Fawzi Sahraoui produit par la RTA en 1985 et tourné quelques mois avant que le peintre M'hamed Issiakhem ne s'éteigne que cette phrase est prononcée. Un docu fiction très intéressant dans lequel Issiakhem se livre avec finesse, passion et générosité.


Titre : M'hamed Issiakhem (محمد اسياخم)
Type : Docu-Fiction
Réalisation : Fawzi Sahraoui
Pays : Algérie 🇩🇿
Durée : 43 Mn - Couleur
Prmière diffusuion : 01/12/1985
Production : Radiodiffusion Télévision Algérienne


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M'hamed Issiakhem naît le 17 juin 1928 à Taboudoucht, Tizi-Ouzou (Aït Djennad, Aghribs) en Kabylie. À partir de 1931, il passe son enfance à Relizane. En 1943, il manipule une grenade, volée dans un camp militaire américain, qui explose. Deux de ses sœurs et un neveu meurent. Hospitalisé pendant deux ans, il est amputé du bras gauche. De 1947 à 1951, il est à Alger élève de la Société des beaux-arts, puis de l’École des beaux-arts d'Alger et suit les cours du miniaturiste Omar Racim et ceux de Jean-Eugène Bersier1. En 1951, il rencontre Kateb Yacine. De 1953 à 1958, il fréquente l'École des beaux-arts de Paris où il retrouve Kateb Yacine - les deux artistes demeureront inséparables. En 1958, Issiakhem quitte la France pour séjourner en RFA puis résider en RDA.

En 1962, après l'indépendance, il est dessinateur au quotidien Alger républicain. En 1963, il est membre fondateur de l’Union nationale des arts plastiques et participe à l'exposition des « Peintres algériens » organisée à Alger pour les « Fêtes du 1er novembre »2 et préfacée par Jean Sénac puis en 1964 à celle qui est présentée à Paris au Musée des arts décoratifs.

De 1964 à 1966, il est chef d’atelier de peinture à l’École des beaux-arts d'Alger ; parmi ses élèves, il compte Ksenia Milicevic. Ensuite, il est directeur pédagogique de l’École des beaux-arts d’Oran. Il illustre alors plusieurs œuvres de Kateb Yacine. De 1965 à 1982, il crée les maquettes des billets de banque et de nombreux timbres-poste algériens. En 1967, il réalise avec Kateb Yacine un film pour la télévision, Poussières de juillet, en 1968 les décors du film La Voie, de Slim Riad.

En 1971, Issiakhem est professeur d’art graphique à l’École polytechnique d’architecture et d’urbanisme d’Alger et crée les décors pour le film Novembre. Il voyage en 1972 au Viêt Nam et reçoit en 1973 une médaille d’or à la Foire internationale d’Alger pour la décoration du stand du Ministère du travail et des affaires sociales.

De 1973 à 1978, Issiakhem est dessinateur de presse. Il dirige en 1977 la réalisation d’une fresque pour l'Aéroport d'Alger. Le Ministère du travail et des affaires sociales publie à Alger une plaquette dont Kateb Yacine écrit la préface sous le titre Issiakhem, Œil-de-lynx et les américains, trente-cinq années de l’enfer d’un peintre. En 1978, Issiakhem séjourne quelques mois à Moscou et reçoit en 1980 le Premier Simba d’Or (Lion d’Or) de Rome, distinction de l’UNESCO pour l’art africain.

Il meurt le 1er décembre 1985. Son nom fut donné à la première grande galerie privée d’Alger, devenue par la suite la galerie ISMA puis la galerie Asma.


http://www.themoviedb.org/movie/1251068-m-hamed-issiakhem

Fiche artistique
Peintre
Production