Carl de Souza est né à Rose Hill (île Maurice) en 1949.
Le pays devient indépendant en 1968 et le malaise créole émerge. Déchiré entre les sciences et les lettres, entre le français et l'anglais, langue officielle du pays et de l'éducation, Carl de Souza enseigne d'abord la biologie, puis devient chef d'établissement du St. Mary's College. Il a publié quatre romans, Le sang de l'anglais (Hatier), La maison qui marchait vers le large (Serpent à plumes), Les jours de Kaya (l'Olivier) et Ceux qu'on jette à la mer (l'Olivier), un livre parlant de l'exil et des êtres condamnés à perdre leur dignité, parce qu'ils n'ont plus rien d'autre à perdre.
"?Nous sommes d'irrémédiables déracinés, d'éternels réfugiés, la mer nous refoule, la terre ne sait pas nous retenir, nous sommes pris dans un ressac incessant, violent et silencieux, qui n'en finit pas de voler nos rêves?".
